MARDI 24 JUIN À PARTIR DE 11 h 30 SUR LA PLACE DE POURU-SAINT-REMY
Une école qui ferme dans un village
Une
école fermée augmente les difficultés de certaines familles. Les
enfants vont à l'école dans la commune voisine, mangent à la
cantine et fréquentent la garderie pendant la pause méridienne.
Tout
cela n'est pas gratuit, la maman (c'est souvent elle) qui reste à la
maison pour s'occuper de ses enfants se voit privée de cette
mission.
Les
familles doivent payer pour un service dont elles se passaient quand
l'école était maintenue au village, certaines se retrouvent
endettées.
Face
aux charges financières supplémentaires, certaines écrivent à la
Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale
pour les prévenir qu'elles déscolarisent leurs enfants.
La
commune ne voit pas d'autre alternative que d'étaler le
remboursement de la dette accumulée au fil des jours.
Où
est passé l'argent des économies réalisées avec la fermeture de
l'école ?
Ne
doit-il pas servir à régler ces charges imposées aux familles, ce
n’est pas à elles de financer les politiques de réduction des
services publics.
Rappelons
que le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale
des Ardennes (DASEN) est là pour contrôler l'assiduité des élèves
et faire respecter par les parents l'obligation de scolariser les
enfants de 6 à 16 ans .Quelle solution a-t-il trouvé ? -
Encourager les parents à faire une déclaration d'instruction dans
la famille. Toutes les familles ne sont pas capables de remplacer
l'école, c'est bien pour cela qu'a été instaurée l'école
publique obligatoire.
Dans
notre département, les services de l’Éducation Nationale sont le
relais d'une politique d'abandon de nos jeunes, au mépris de leurs
obligations réglementaires.
Quelle honte pour la France, pays des droits de l'homme !
C'est
en réalité un pays qui n'hésite pas à sacrifier l'éducation
et l'avenir
de ses enfants pour répondre aux critères ayant pour but
d'augmenter toujours plus les profits des plus riches.
A
Pouru-Saint-Rémy aujourd'hui, il y a deux écoles. A Pouru-Aux-Bois,
Escombres et Le Chesnois, il n'y en a plus depuis 2 ans ; les
familles de Pouru-Aux-Bois, d'Escombres et Le Chesnois sont
contraintes et forcées de payer pour laisser leurs enfants à
l'école (cantine le midi), ou alors, trouver des solutions qui
entraînent des dépenses (transport) pour reprendre leurs enfants
pendant midi.
Quand
elles n'arrivent plus à payer, elles ont le courage d'annoncer à la
DASEN qu'elles déscolarisent leurs enfants et la DASEN leur donne sa
bénédiction (kit d'instruction dans la famille fourni avec
l'attestation signée par délégation pour le Directeur Académique
des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes).
C'est
comme ça.
Cela
vous semble-t-il juste ?
Qu’auriez-vous
fait si votre école avait fermé ?
Doit-on
tout accepter ?
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